( oh merciii beaucoup
)
J’ai rêvé toute la nuit de cette première séance de dressage avec Warming, ses déplacements magiques, son allongement, une impression de voler...
Telle ne fut pas ma surprise quand se matin j’ouvre les yeux et découvre que tout est recouvert de blanc. La neige ne tombe plus certes mais elle est bien la, partout en fine couche. Dehors il fait très froid mais pas question de rester au lit, j’ai bien l’intention d’allé m’occuper de mon poney.
C’est donc après avoir enfilée de nombreuses épaisseurs, mis mon manteau d’hivers que je monte dans le bus pour le club.
Je me dirige vers l’écurie.
J’entends au loin les chevaux qui sont dans les près qui hennissent. Je pose mes affaires et siffle doucement le poney. Pas de réaction. Je m’approche et vois que Warming n’est pas dans son box. Bizarre...
Le palefrenier sort alors de la sellerie. Je m’apprêter a l’interroger mais il me donne tout de suite l’info que je chercher sans me laisser le temps de poser ma question. « Je ne penser pas que tu viendrais vu qu’il y a de la neige, je viens donc de mettre Warming au près »
« Pas de problème sa le fera se défouler un peu, je vais faire son box en attendant puis j’irai le chercher ».
Si tôt dis si tôt fais, je vais chercher la brouette et la fourche et fais le box de mon poney. Sa me réchauffe en même temps. Je suis contente du résultat. Je range la brouette et repaille. Un petit box bien douillet !
Je fini en balayant toute l’écurie.
Le palefrenier me remercie de mon aide. « En allant rentrer Warming tu pourrais ramener Coppola, tu sais le cheval que tu as sorti hier je vais le longer un peu. »
Je me dirige donc vers les près avec les deux licols en espérant que sa se passe bien. Lorsque je m’approche Coppola est déjà a l’entrée de son prés et a l’air impatient que je le rentre. Une caresse sur sa large tète je lui mets le licol et le sort. Même si c’est la deuxième foi que je le tien en main je suis encore impressionnée par sa taille. Mais comme la première foi il marche doucement a mes cotés sans me dépasser.
On arrive au près de Warming, celui-ci est au fond du près. Je siffle. Il lève la tète, fais mine de ne pas m’avoir vu et continu de gratter la neige. Sa couverture est toute sale, il faudra que je la nettoie. Je l’appel à nouveau. Cette foi ci il bouge et s’avance vers nous d’un pas d’escargot. Mais tout a coup, ruade et il arrive au grand galop et freine au dernier moment. Coppola fais un écart mais je ne le lâche pas. Je calme le grand cheval alors que mon poney tout heureux de sa blague ronfle comme un véritable étalon. La grande taille de Coppola ne l’impressionne pas une seconde. Je le fais venir a moi, lui met le licol et les emmène tout les deux.
Contrairement a se que je pourrai m’attendre Warming reste sagement a ma droite, même si il trottine il ne cherche pas a me marcher dessue.
Je remets donc chacun des chevaux dans son box respectif. Je brosse Coppola lui met des bandes afin que le palefrenier n’est plus cas le seller quand il en aura envi.
Puis je retourne m’occuper de ma bête. Il est chaud comme de la braise.
J’avais en tète de sauter aujourd’hui mais d’un autre coté j’avais eu vent d’un concours de dressage qui allais bientôt avoir lieu et j’aimerai beaucoup y participer avec mon poney. Puis vu comment il fait le clown aujourd’hui je pense que sauter ne serai pas une bonne chose.
Je vais le détendre aux longues rênes au pas et au trot afin de travailler l'assouplissement et après on verra se que l’on fait, en fonction de son humeur.
Je vais donc au manège pour faire de la place pour un grand cercle.
Une foi fait je retourne au box de Warming.
Il henni en me voyant arriver. J’ouvre le box et comme il ne me pousse pas je viens vers lui et l’embrasse ! « Tu fais des progrès mon beau ! ». Je lui enlève sa couverture et commence à le brosser avec ma brosse douce. Il met les oreilles en arrière mais ne bronche pas. Je lui gratouille le garrot. Il me regarde tout heureux. « Tu es tout mignon tondu comme sa, un vrai champion ! » Et comme pour répondre il se frotte à moi et commence à chercher des carottes qui pourraient se trouver dans mes poches. Je lui donne un bonbon et fini son pansage.
On graisse les pieds et lui coupe un peu sa queue qui commencer à être trop longue. Parfait !
Avant de le seller je passe un bon coup de brosse sur sa couverture puis vais chercher le matériel à la sellerie. Je prends donc le surfaix, une paire de longue rêne, un stick et une chambrière ainsi que mes deux paires de protection. Je lui mets aussi son couvre rein.
Et voila nous sommes fin près.
En sortant du box on croise le palefrenier qui me remercie pour Coppola. « Je le travaillerai quand tu auras fini comme sa tu as tout le manège ».
Nous avons donc tout le manège pour nous deux.
Avant de commencer la détente j’ai envi d’apprendre quelques notions d’éthologie au poney. Je le fais donc reculer d’une pression sur les naseaux. Il comprend très vite. Puis je lui fais bouger les hanches, les épaules. On marche et cours ensemble. Il est très attentif et prend sa comme un jeu. C’est un régale.
J’ai en tète de lui apprendre quelques tours que j’ai appris comme le pas espagnol, la révérence, monter sur un plot et peu être le coucher…
Donc pour commencer la base du pas espagnol, je lui tapote doucement l’antérieur, au dessue du boulet et attends sa réaction. Le poney renâcle. Il teste et recule. Ce n’est pas e que je veux. Je le fais donc avancer et recommence. Cette foi ci il avance. Toujours pas sa, je le fais reculer et reprend. Et cette foi il lève la patte. J’arrête et félicite. Je fais sur le deuxième antérieur et est le bon résultat plus vite. « Très bien. »
Je caresse fort.
On fera sa a chaque séance et peu a peu sa va ressembler a quelque chose. C’est une question de patience je le sais.
Bon après ce petit jeu je lui mets les rênes longues et le place sur un cercle.
Au pas je cherche à le détendre dans la bouche et à le faire descendre. Il ne marche pas très énergiquement mais a peine un petit mouvement de chambrier et le voila qui se met au travail. Je cherche a l’avoir posé dans une allure, sans qu’il soit sur les épaules et surtout sans qu’il cherche à accélérer sans cesse.
Comme il a une bonne attitude au pas on prend le trot. Je sens alors qu’il prend le mord et ne veut pas se relâcher. Je fais donc des actions très courtes mais qui le rythme. Son amplitude n’est pas bonne il précipite trop. Je le fais donc se rassembler, l’obligeant à s’assoir et à pousser avec ses postérieurs tout en gardant l’allure avec la chambrière. Il cède dans la bouche et descend son bout du nez. Je félicite et essai de le garder ainsi sur quelques tours. Il bave signe qu’il est décontracter dans la bouche.
Puis je lui demande d’accélérer le trot mais sans changer dans son attitude. Il prend un peu plus d’amplitude mais garde le museau baisser et tend son encolure. Je maintiens l’épaule extérieur avec la rêne extérieure et le voila qui se met en place.
On repasse au pas je laisse souffler cinq minutes et change de main. Au pas il se place très vite et s’incurve même immédiatement sans s’enfermer.
Je le mets donc au trot. Même travail. Je le fais céder puis cherche à l’avoir rond. C’est un succès.
Je l’arrête et me place derrière lui. « Au pas ». Il marche tendant les deux rênes et je le suis quelques pas derrière lui. Je réussi à le faire s’arrondir, marcher repartir sans trop de problème. « Bon le beau, aux rênes longues tu as été un vrai petit Amour ».
Je le caresse, lui enlève les longues rênes et le surfaix. « Bon j’ai oublié d’amener ta selle. »
Je décide donc de finir ma détente a cru sa allais me faire travailler mon assiette. Je monte donc sur mon poney grâce a un plot et prend le pas. On se met sur la piste en cercle je prends un petit trot. Le travail en détente à porter ses fruits une pression sur les rênes et mon poney se met en place, léger et agréable.
Je lui fais donc faire quelques déplacements latéraux, hanche en dedans, épaules en dedans, afin de le vider un peu.
Puis comme il ne me prend pas la main et que je suis bien assise a ma place je demande un départ au galop. Il part vite mais je sers mes doigts sur les rênes, me redresse et il revient sous moi. Ce n’est pas le même galop que la dernière foi. Il prend le temps de poser ses sabots.
Je l’installe sur un cercle à droite sans prendre trop de contact se qui pourrai alors le faire changer d’attitude. Ma jambe intérieur au contact, ma rênes extérieur qui sert juste a empêcher au épaule de déraper je le laisse descendre un peu son nez.
Je reste bien droite et prends la diagonale.
Au milieu de celle-ci je change mes aides et bascule légèrement mon poids du corps vers l’extérieur. Warming réagit tout de suite et change de pied.
Je le caresse et le met sur un cercle a l’autre main. Je le sens qui commence a chauffer. Je l’oblige à rester sur un grand cercle en poussant les hanches et fais bouger le mord pour éviter qu’il s’appui dessue. Il se calme et reste dans un petit galop.
Je repasse donc au trot puis au pas. Longe rêne je félicite puis je descends et le laisse se rouler. Comme le palefrenier arrivé avec Coppola je reprends le poney et le rentre.
On fait un bon pansage pendant qu’il mange sa ration, lui graisse a nouveau les pieds et vérifie qu’il ne se soit pas blesser. « Avec toi on sais jamais ».
Puis je le recouvre.
Je fini en lui donnant un morceau de pain que j’ai amené et que je distribue a toute la cavalerie.
En attendant mon bus je regarde un peu Coppola travailler.
Puis l’heure de partir sonne, je caresse mon poney et lui murmure des compliments a l’oreille.